« Rives du Lac » – le film!
Ce film démontre que la réalisation d’un sentier pédestre entre la pointe de la Becque et la Plage de la Maladaire pose peu de difficultés, contrairement à ce que laisse sous-entendre la Municipalité, et ne requiert que peu d’aménagements.
Quant à son coût, il a été estimé à moins d’1.5 Mio. dont la moitié des frais aussi bien pour l’étude de faisabilité (étude du tracé et des principaux ouvrages à envisager) que pour sa réalisation serait assumé par le canton. Notre commune est assurée de toucher ces subventions, qui sont puisées dans un fond régulièrement alimenté, mais très peu utilisé.
Notre Communiqué de presse à ce sujet a été diffusé aux médias en début septembre. Visionnez par exemple le 19h30 avec Darius Rochebin et lisez les articles de presse.
Revenons un peu à l’histoire du chemin piétonnier: Elle commence en 2004 avec le dépôt d’une motion de 1300 Boélands de l’ouverture des rives aux promeneurs et la prise en considération en 2007 d’un postulat pour la création d’un chemin en bordure du lac.
- Le 30 novembre 2010, 55% des Boélands ont accepté une initiative populaire en faveur d’un chemin piétonnier en bordure du lac.
- le 30 oct. 2012, à savoir 23 mois après la votation (au lieu de 18 comme l’exige la loi cantonale), le conseil communal peut enfin se prononcer sur le préavis d’étude de faisabilité présenté par la Municipalité. Ce préavis met l’accent sur tous les obstacles à la réalisation du chemin et prévoit un budget de 702’000.-, dont plus de la moitié ne serait pas destiné à l’étude de faisabilité, mais à des frais juridiques et d’expropriation dont le calcul ne repose sur aucune donnée fiable. Inutile de dire que le conseil communal refuse le préavis.
Suite à cette décision, un recours est envoyé au Conseil d’État qui, en 2013, enjoint la Municipalité d’« agir sans désemparer », injonction qui restera sans effet. - Depuis, malgré les interventions répétées de conseillers et de notre avocat, Me. Trivelli, la commune s’applique à poursuivre une politique de non-recevoir et de non-entrée en matière.
Vous comprendrez pourquoi l’association des Rives du lac de La Tour-de-Peilz (qui veille à la réalisation du chemin piétonnier que les Boélands ont voté) a pris le taureau par les cornes sans plus rien attendre de la Municipalité dont elle ne connaît que trop bien l’immobilisme dans ce dossier.
Elle a donc mandaté un expert en aménagement du territoire pour déterminer quels seraient les aménagements nécessaires pour rendre accessible le chemin piétonnier entre la pointe de La Becque et la plage de la Maladaire et quel en serait son coût approximatif.
Si le coût sommaire a été estimé à moins d’1.5 Mio +/- 25 %, c’est que les initiants du chemin se sont toujours prononcés en faveur d’un sentier destiné aux piétons, mais non accessible aux handicapés et aux poussettes. De ce fait, seules des structures légères sont prévues dans ce projet comme des passerelles et des ponts en métal ou en bois. Par ailleurs, le chemin ne nécessite presque aucun aménagement sur les servitudes de passage qui représentent environ le 1/3 du parcours et qui, par définition, sont déjà accessibles, ainsi que sur les grèves qui couvrent 10 % de la longueur. Si la commune désire en faire davantage et que ses finances le lui permettent, libre à elle de se montrer plus généreuse. Enfin, l’association des Rives du Lac a proposé la réalisation de ce chemin en 3-4 tronçons, ce qui permettrait de répartir encore les coûts et d’encourager une démarche participative auprès des propriétaires.
Voici le plan des rives du lac avec les indications de l’expert (voir légende et budget en bas du document):
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